http://fr.canoe.ca/techno/internet/archives/2014/09/20140926-141300.html
«Je crois profondément en la loi mais je crois aussi que personne dans ce pays n'est au-dessus des lois. Ce qui m'inquiète ici c'est que des entreprises puissent délibérément faire la promotion de quelque chose qui mette les gens au-dessus des lois», a fustigé le chef de la police fédérale devant quelques journalistes.Cela en revient à l'origine des lois d'homme. Le contrat social. Que nous acceptons de restreindre nos droits d'individus en faveur d'un ordre choisi par le peuple.
Le problème que le directeur de la FBI ignore ou choisit d'ignorer, c'est que c'est un acte de funambule que d'équilibrer ainsi les responsabilités et les droits des citoyens.
Ce n'est pas en déclarant des mesures d'urgence "permanentes" antiterroristes et en s’accaparant les droits des individus qu'on fait respecter une loi. Il doit forcément y avoir un débat ou les académiques et les législateurs pèsent tout le pour et le contre avant d'instituer de tels règlements.
De plus, même d'avoir accès physique à un instrument ne donne pas accès a son contenu de façon intrinsèque: si je garde un journal personnel et j'invente une langue pour le garde privé vous ne pourrez pas extraire de ma tête ce langage. Et pour le dessein de la justice je pourrai faire croire que le même mot prend des significations différentes au gré à gré. Bref, on ne peut contraindre la publication de ce qu'une personne tient à garder privé, je vous l'assure, c'est pourquoi on a aboli la torture.
Alors M. Comey, si vous tenez tant à la loi, soyez bien sur que le terme lui même a maintenu sa signification et qu'il ne s'agit simplement pas d'un outil politique. Une loi est pour le peuple et dans une démocratie, par le peuple. Il en semble pas de même pour vos programmes de surveillance en masse!.
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